Poème XIII - Sainte-Baume
Le Soleil lance son premier rayon
Par-dessus cette crête millénaire
Illumine les champs et les maisons
De sa lumière rose éphémère
Dans la prairie endormie
Doucement s'ouvrent les fleurs
Et les arbres de rosée tous épanouis
Boivent ce cadeau des premières heures
Une cloche retentit, l'écho le lui rend
Et ce son mélodieux plus loin encore se répand
Il vient rendre hommage
A celle qu'à travers les âges
Ici l'on a rendu grâce
Et dans la forêt sauvage
Qui son essence sacrée propage
Partout l'on retrouve sa trace
Guidant les pas du pèlerin
Comme ceux de qui ne sait encore
Sa présence évolue dans cet écrin
Vivante à ceux qui ouvrent leur coeur
La Lune au-dessus veille
Dans son croissant elle berce les âmes
Belle Sainte, si les Hommes ne sont tous pareils
Rien en eux tu ne condamnes
Comme des plumes blanches, frêles vies
Ils sont apaisés de leur pénitence
Car ton Amour est si pur et infini
Qu'il dissipe toute souffrance.
Marlène Aurangé